L’accès au marché du travail est réglé par la loi et dépend du statut de séjour. Pour trouver un travail, il est conseillé de combiner différentes méthodes de recherche :
En Suisse, un dossier de candidature consiste en un curriculum vitae (CV) et une lettre de motivation. Les certificats de travail, les références, les certificats de formation ainsi que les diplômes que l’on ajoute au dossier sont importants également. Les candidatures doivent souvent être présentées en ligne.
Vous trouverez sur Internet des tuyaux utiles pour créer un dossier de candidature.
Différents diplômes étrangers et formations suivies dans d’autres pays peuvent être reconnus en Suisse. Selon votre diplôme, veuillez vous adresser aux services suivants :
En Suisse, les salaires bruts sont relativement élevés, mais le coût de la vie est élevé lui aussi. Il n’existe pas de salaire minimum valide pour tous les secteurs de l’emploi. Certaines branches connaissent cependant des salaires minimums réglés par une convention collective. Les cotisations obligatoires à l’assurance vieillesse et survivants (AVS), l’assurance invalidité (AI), l’assurance chômage (AC) et l’assurance accidents (AA) sont prélevées sur le salaire. Dans le canton de Schaffhouse, les personnes salariées et les employeurs ou employeuses versent en outre une cotisation au fonds social cantonal. À partir d’un salaire annuel s’élevant à env. 20'000 francs, des cotisations à la prévoyance professionnelle (ledit 2e pilier) sont prélevées en tant que complément à l’AVS. Au total, les prélèvements pour les assurances sociales obligatoires s’élèvent à environ 15-20 % du salaire.
Toute personne domiciliée en Suisse perdant son emploi en tant que salariée ou salarié a droit à des prestations d’assurance – les indemnités journalières – pour autant que les conditions nécessaires soient remplies. Les conditions centrales pour l’obtention des indemnités journalières sont une autorisation de séjour valide ainsi qu’un travail rémunéré pendant au moins douze mois au cours des deux dernières années avant l’inscription à l’Office régional de placement. Si vous ne trouvez pas directement un emploi après la fin d’un rapport de travail, vous devriez vous inscrire immédiatement – de préférence, encore pendant le délai de préavis – auprès de l’Office régional de placement (ORP). Là, vous obtiendrez des informations concernant les démarches suivantes à entreprendre.
La Suisse est réputée pour ses bonnes conditions de travail. Celles-ci sont toutefois réglées différemment selon la profession et le secteur. Informez-vous à temps au sujet des conditions de travail en vigueur. La nature du travail à exécuter, les horaires de travail, la période d’essai, le délai de résiliation du contrat, les vacances, le salaire, l’assurance responsabilité civile professionnelle et la caisse de pension sont mentionnés dans le contrat de travail. Certaines branches appliquent des conventions collectives de travail (CCT). Une CCT est une convention écrite entre un ou plusieurs employeurs ou leurs associations et les syndicats. Elle contient des dispositions portant sur le rapport existant entre les employeurs ou employeuses et les personnes salariées ainsi que des dispositions destinées aux parties contractantes de la CCT.
La loi protège les personnes salariées d’un licenciement en cas de maladie, d’accident, de grossesse ou de maternité. Un licenciement pendant une telle période est généralement nul. En cas de licenciement abusif pour d’autres raisons, il n’est en revanche pas obligatoire que la salariée ou le salarié réintègre l’entreprise ; il est possible de faire valoir uniquement une indemnisation devant un tribunal.
Toute personne étant payée pour effectuer un travail occasionnel dans le domaine du nettoyage, de la garde d’enfants, de travaux dans la maison ou au jardin, est considérée comme exerçant une activité lucrative. Elle est tenue d’être en possession d’une autorisation régie par le droit des étrangers et d’être inscrite (ou de s’inscrire elle-même) auprès des assurances sociales. Sans cela, il s’agit de travail illégal ou de travail au noir. La personne travaillant au noir n’est pas assurée en cas d’invalidité, d’accident ou de chômage. Les conséquences peuvent être dramatiques. Il est donc de l’intérêt des personnes salariées de travailler légalement.